Le Rallye Aérien de Malte 2002
Les étapes
Vendredi 28 juin : Le Versoud-Figari
Le départ est prévu
à 14 heures locales.
Le temps est médiocre
toute la matinée, avec un plafond à 3000 pieds. Il faudra
faire le tour par la vallée du Rhône. Le temps est beau au
sud de Montélimar. Quelques petites éclaircies ce matin laissaient
croire à un départ à l'heure prévue. Mais il
faut attendre 16 heures pour que les trous de ciel bleu commencent vraiment
à nous laisser envisager le départ. La météo
prévoit beaucoup de vent en Méditerrannée et 45 noeuds
à Figari, où nous devons nous poser.
Décollage à 16
heures, avec un passage bas pour dire au revoir aux copains et aux mécanos
de Marc qui nous ont révisé les avions jusqu'au dernier moment.
Marc a réparé une tonche dans l'hélice du PT au dernier
moment, avec coup de lime et coup de peinture en prime.
On pourrait presque tenter
une directe au dessus des Alpes, mais une brève concertation à
la radio nous maintient sur la route Le Versoud-Valence-Montélimar.
Le plafond est à 4000 pieds et nous volons de concert jusqu'à
Valence. Là, grand beau temps, et on vire direct pour le VOR de
Digne en montant au niveau 75.
Verticale Saint-Tropez.
©
Photo. J-L. Sage.
On a 20 noeuds de vent arrière,
tout va bien. On croise deux Tracker de la Sécurité Civile
en alerte avancée au-dessus de Saint-Tropez.
Passage de la côte sans
problème. Brume de chaleur sur la mer. On vole de concert avec KJ
depuis Grenoble, et jusqu'à la fin de l'étape.
On descend à 2000 pieds
pour un trajet côtier à partir d'Ajaccio.
Trajet côtier en
Corse. © Photo.
T. Nguyen.
L'arrivée sur Figari
devient un peu plus mouvementée à cause du vent, qui est
ouest pour 25 noeuds..... seulement. La vent arrière devient nettement
plus chahutée. Ca promet. Ca empire en étape de base. Et
ça devient franchement chaotique en finale, avec des rafales à
28 noeuds et un vent très turbulent du 280.
Le maintien de l'avion sur
un semblant de trajectoire stable en finale devient un vrai sport olympique.
On savait qu'on était des champions en herbe, mais pas à
ce point-là. Tout réduit, on a encore des pointes au badin
à 160 km/h. Mais notre brave PT en a vu d'autres. On se pose presque
correctement, pas mécontents que ce soit fini.
Ce que l'on ne sait pas encore,
c'est que le pire reste à venir lors de notre retour sur Bastia
le 4 juillet.
Cirque habituel pour récupérer
les voitures que nous avions louées : personne au comptoir. Quand
enfin on a une employée, elle n'est pas au courant des tarifs que
Jean-Louis avait négociés, etc, etc. La routine, quoi.
Ravitaillement à
Figari après une finale mouvementée.......
© Photo.
J-L. Sage.